De nouveaux éléments commencent à émerger sur les incidents violents survenus à Saint-Louis au passage de la caravane des coalitions Samm Sa Kaddu et Takku Wallu Sénégal.
La direction générale de la police nationale annonce, dans un communiqué daté de ce mardi 12 novembre 2024, que les fouilles opérées sur le cortège de la coalition Samm Sa Kaddu ont permis de procéder à plusieurs saisies de matériels et d'armes, en plus des interpellations.
Les incidents violents à Saint-Louis ont occasionné de nombreux blessés parmi les commerçants qui officiaient au marché Sor.
"La réactivité du dispositif sécuritaire mis en place par la Police nationale a permis d’intervenir pour empêcher les débordements et d’interpeller quatre (04) individus pour coups et blessures volontaires. Ils sont placés en position de garde à vue au commissariat central de Saint louis. Poursuivant les investigations, aux environs de 1h30 minutes du matin, à hauteur de Km50, un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), renforcé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI), a procédé à l’interception et à la fouille de la caravane d’une coalition de partis politiques", a indiqué la police nationale dans un communiqué.
La même source ajoute par ailleurs qu'après des fouilles dans les véhicules de la caravane, "une importante quantité de bombes asphyxiantes, de bâtons télescopiques, de douilles, de tasers, de couteaux, de lance-pierres entre autres".
Les violences à Saint-Louis avaient suscité énormément de commentaires et réactions, amenant même la tête de liste de Pastef Ousmane Sonko, qui dénonçait que soient ses militants qui sont ciblés, à appelé ces derniers à se venger si l'État continue de ne pas agir contre ces agissements.
Finalement, les forces de défense et de sécurité ont procédé à l'interpellation de "77 individus, essentiellement des gardes du corps, trouvés à bord de ces véhicules". Par ailleurs, "7 véhicules à bord desquels ces armes ont été trouvées, ont été également saisis. Les recherches se poursuivent aux fins d’appréhender toute autre personne impliquée dans ces violences", apprend-on.
La police assure qu'elle va "continuer à assurer, conformément à la réglementation en vigueur, sa mission de protection des personnes et des biens en général et de sécurisation du processus électoral en particulier."
Un regain de tension et de violences a été noté dans la campagne électorale qui en est à sa dernière semaine.