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OUROSSOGUI: Thierno Alassane Sall « obligé » à céder le passage à Sonko
Publié le mercredi 6 novembre 2024  |  Rewmi
Installation
© aDakar.com par BL
Installation du Comité de commémoration du 80ᵉ anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye
Dakar, le 17 août 2024 - Le Premier ministre Ousmane Sonko a installé officiellement le Comité de commémoration du 80ᵉ anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye présidé par le Professeur Mamadou Diouf.
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La caravane de la coalition Senegaal Kessé, dirigée par Thierno Alassane Sall, a été stoppée par des gendarmes et obligée à laisser passer un cortège démesuré du leader de Pastef, ont renseigné les membres de ladite coalition via un communiqué. Thierno Alassane Sall et Cie dénoncent « un étalage indécent de luxe » de la part des nouvelles autorités et « une utilisation partisane » des forces de l’ordre durant cette campagne.

« Une demi-douzaine de véhicules de la gendarmerie sont arrivés à notre rencontre. Alors que l’on les croyait venus pour assurer la sécurité, voilà qu’ils nous intiment l’ordre de nous mettre sur le bas-côté. Nous apprîmes que la caravane du candidat Sonko arrivait dans le sens opposé, et la Gendarmerie ne nous demandait rien moins que de lui céder le passage. Un des gendarmes lance un ordre au chauffeur de notre voiture de tête de cortège avec une bordée d’injures.

Naturellement, refus d’obtempérer devant un ordre illégal et révoltant. Alors les gendarmes mettent l’un de leurs véhicules en travers de notre voie, nous obligeant à assister au passage du roi de Ndoumbelane. Car ce n’est pas une simple caravane de campagne qui passe, mais une cour royale», a dénoncé le leader de la coalition Senegaal Kese, Thierno Alassane Sall. Il s’insurge contre cette attitude des forces de l’ordre en plus des intimidations des militants de Pastef qu’ils croisent depuis le début de la campagne.

Pour Thierno Alassane Sall, ces faits d’un candidat qui, hier dénonçait la posture « des gendarmerie de Macky Sall » montrent aujourd’hui que rien n’a changé « si ce n’est le parrain du système ». « Pendant que 41 listes, dont la nôtre, financent leur propre sécurité, la Gendarmerie devrait protéger chaque sénégalais sans passe-droit. Sonko et Diomaye sont sans doute trop jeunes et trop imbus de leur nouveau pouvoir pour savoir qu’en 1988, pour avoir voulu empêcher l’opposant d’alors, Abdoulaye Wade, de tenir un meeting sur la place de France parce que le président Diouf devait y organiser un meeting le lendemain, tout Thiès s’était soulevé contre la tenue du meeting de Diouf, suivant l’exemple de Boubacar Sall qui, le jour du meeting de Wade, avait foncé sur les véhicules de Police, suivi de milliers de jeunes. No pasaran, la dictature ne passera pas. Si Sonko et Diomaye persistent dans leurs lubies, un jour viendra », a laissé entendre le leader de la coalition Senegaal Kese, Thierno Alassane.

Par ailleurs, il explique que : « tout y passe, depuis la Hummer blanche de sa majesté, ses deux ambulances (dont une marquée ministère de la santé, une autre luxueuse), l’indécente orgie de 4×4 rutilantes, des bus de location, une cour importée depuis Dakar ». « Des éléments de la BIP (et apparemment du GIGN), des véhicules sans plaque minéralogique. Ce manège, défilant à travers le Sénégal, frôlant les cases de chaume et les abris précaires des populations, est d’une violence symbolique inouïe envers nos concitoyens », a-t-il ajouté. Toutefois, la Coalition Senegaal Kese, dirigé par Thierno Alassane Sall, demande aux citoyens de ne pas fermer les yeux « devant les signes patents d’une alternance dévoyée ».

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