PolitiqueSamba Ndiaye nommé PCA de SN HLM: le président Faye prend le contrepied des membres de Pastef dont Ousmane Sonko qui demandait des "mesures correctives“
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a profité de sa déclaration de presse faite dans la soirée du vendredi 25 octobre 2024, pour répondre à une question sur la polémique grandissante suite à la nomination de Samba Ndiaye comme président du Conseil d'administration de SN HLM.
Dans son propos, le chef de l'État a pris clairement le contrepied des militants et autres responsables de son parti politique dont Ousmane SOnko qui évoquait "des mesures correctives".
En effet, le président Bassirou Diomaye Faye a assuré qu'il ne comptait pas agir sous la pression, tout en évoquant la nécessité du pardon qui avait été d'ailleurs accordé par Ousmane Sonko à tous ceux qui s'en étaient pris à lui.
Plus loin, il a rappelle la promesse d'appel à candidatures qui a été faite aux Sénégalais s'agissant de la nomination aux postes stratégiques. Suffisant pour le chef de l'État de rappeler que tous ceux qui sont appelés à occuper des postes ne seront sûrement pas du même bord qu'eux.
"N'oublions pas que c'est nous qui avons dit, dans notre Projet qu'on a vendu aux Sénégalais que nous allons faire des appels à candidatures pour certains postes. Les procédures ont d'ailleurs été lancées avec la Commission nationale des droits de l'homme. .Est-ce qu'on doit écarter quelqu'un qui était contre nous, ou qui avait tenu des propos déplaisants à notre encontre ? Non, je ne crois pas à cela", a répondu le chef de l'État.
Une position qui permet au chef de l'État de se positionner au-dessus de la mêlée et de marquer une différence avec ce que pense la base politique de Pastef. Toutefois, le président Bassirou Diomaye Faye déclare admettre les voix discordantes qui se sont faites entendre au sujet de la nomination de Samba Ndiaye.
"Chacun a le droit de donner son avis, de dire s’il est d’accord ou pas, que ce soit mes hommes ou ceux d’autres partis. Parce que les Sénégalais m’ont confié quelque chose qui appartient à tout le monde".