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Mpox: le nouveau variant se transmet surtout entre humains, montre une étude
Publié le vendredi 25 octobre 2024  |  AFP
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© Autre presse par DR
Mpox en Afrique: près d`un million de doses de vaccin attendues
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Les diférentes épidémies de mpox en Afrique répondent à des logiques diférentes, montre une étude parue jeudi, constatant que le nouveau variant du virus se transmet surtout entre
humains alors que les contaminations par des animaux restent majoritaires pour la version plus ancienne.
"Les cas humains de mpox en République démocratique du Congo (RDC) sont alimentés par deux schémas de transmission", résume cette étude, publiée dans la revue Cell.
Plusieurs épidémies de mpox, également qualifié de "variole du singe", sont actuellement en cours en RDC et, dans une moindre mesure, dans des pays voisins. Elles sont alimentées par
deux versions diférentes du virus, le clade 1 qui circule depuis des décennies, et le clade 1b, un nouveau variant.
Ce dernier a été notamment identifié chez un patient en Allemagne, l’un des très rares cas où cette version a été repérée en dehors du continent africain. 
Une épidémie mondiale de mpox, une maladie qui se traduit par de multiples lésions cutanées, se poursuit par ailleurs depuis 2022 mais implique une version encore diférente du
virus, dite clade 2.
Cette situation complexe, qui a conduit l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à décréter le mpox comme une urgence mondiale,  pousse les chercheurs à s’interroger sur les spécificités de ces diférentes versions, que ce soit en matière de dangerosité, de contagiosité ou de modes de transmission.

C’est sur ce dernier point que l’étude de Cell s’est penchée. Historiquement, le mpox est en efet surtout connu pour se transmettre au contact d’animaux, notamment par la consommation de chairs contaminées. 
Mais les épidémies récentes semblent aussi liées à des contaminations d’un humain à l’autre, en particulier à l’occasion de rapports sexuels.
L’étude, qui se base sur l’analyse génétique de virus prélevés chez plusieurs centaines de patients, conclut que les deux logiques sont à l’œuvre.
Les cas liés à la version 1a semblent majoritairement provenir de contaminations par diférents animaux, tandis que le variant 1b présente bien plus souvent une mutation typique
de son adaptation à l’humain. Cela laisse donc penser qu’il se transmet d’abord d’un humain à l’autre.

jdy/ref/slb/abl
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