Sur l'organisation technique et pratique du débat, le candidat arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle du 25 mars 2024 fait une proposition. Aussi, il demande à Ousmane Sonko de mettre à sa disposition avant le débat, mes rapports le mettant en cause.
"Nos équipes respectives pourraient se rencontrer pour déterminer les modalités pratiques. D’ici là, j’espère qu’il mettra à ma disposition les rapports qu’il a évoqués et rendra publics tous les échanges entre le Premier ministre que j’étais et les ministres concernés par les allégations, pour que l’on puisse discuter utilement de toutes les questions soulevées dans lesdits rapports", a indiqué Amadou Bâ.
Dans son invitation à un débat public contradictoire, Ousmane Sonko avait énuméré un certain nombre de sujets parmi lesquels la question de la dette, du déficit public, la fiscalité ou encore la masse salariale.
"Au-delà des sujets qu’il propose, bien qu’il soit curieux qu’il délimite lui-même les sujets, le débat devra porter sur tous les aspects de la vie de notre nation (économie, finances publiques, pouvoir d’achat, emploi, libertés publiques, institutions, justice, ressources naturelles, inondations, éducation, santé, sécurité, diplomatie, etc.)", a listé Amadou Bâ.
En attendant l'organisation pratique du débat, Ahmadou Bâ, se déclarant "soucieux des solutions aux problèmes de notre peuple", se réjouit "que la politique soit une confrontation d’idées."
Toutefois, l'agenda de l'organisation d'un tel débat pose problème. En effet le Cobra a exclu son organisation durant la campagne électorale, eu égard à la nécessité de respecter l'égalité des différents candidats aux élections législatives.
Mais selon un député de Pastef, Ousmane Sonko propose que le débat public contradictoire se tienne soit le 28 ou le 29 novembre prochains. C'est-à-dire bien après le scrutin des législatives. Une proposition de date à laquelle Amadou Bâ n'a pas réagi formellement.