Les pays africains doivent mettre à profit la Journée de l'enfant africain (JEA) célébrée chaque 16 juin pour mobiliser tous les acteurs engagés en faveur de la cause des enfants pour le respect de leurs droits, a affirmé lundi à Dakar, Mohamed Touré, directeur de la communication et des relations publiques du ministère de la Femme, de l'enfance et de l'entreprenariat féminin.
"La Jea est un moment opportun pour faire le point sur les progrès accomplis et les défis existants pour assurer la pleine réalisation des droits de l'enfant. En effet, la réussite de ces moments de plaidoyer exige la mobilisation de tous les acteurs engagés pour la cause des droits et du bien être de l'enfant. Car, ce n'est qu'en unissant nos forces que nous pourrons atteindre les objectifs fixés dans le cadre de cette noble mission que nous nous sommes assignés", a notamment dit M. Touré.
Il représentait le ministre de la Femme au spectacle de marionnettes israélien "Quand tout était vert" offert aux enfants par l'ambassade d'Israël et le Grand théâtre national du Sénégal à l'occasion de la JEA.
Selon Mohamed Touré, le gouvernement sénégalais mène de nombreux efforts au quotidien pour créer un environnement favorable au respect des droits de l'enfant.
"L'adoption de la Stratégie nationale de protection de l'enfant (SNPE) comme unique référentiel et cadre fédérateur des interventions constitue un pas décisif dans la politique de promotion et protection des droits de l'enfant", a-t-il poursuivi.
Revenant sur le spectacle, il a estimé que c'est une initiative louable et très appréciée par les autorités sénégalaises. "C'est, a-t-il dit, un spectacle conçu par les enfants et pour les enfants".
Ce spectacle sans parole raconte les relations entre un arbre et un enfant qui grandit et devient adulte, puis vieillit.
"Au début de quand tout était vert, c'est le paradis sur terre. Un enfant et un arbre partagent tout ce qu'ils possèdent. Puis l'enfant devient adolescent et cesse de donner à l'arbre, alors que l'arbre lui, continue de partager. Quand arrive le moment où l'arbre ne peut plus donner, l'homme arrache toutes ses forces, l'ampute de ses membres. En fin de parcours, l'homme est âgé, et l'arbre, à qui l'on a tout pris, n'a plus rien à prodiguer. Il n'est plus qu'une souche sur laquelle le vieil homme s'assied et médite tristement", explique Avi Zlicha, membre de la compagnie du "Théâtre de la clef", réalisatrice du spectacle.
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