Financements des infrastructures en Afrique: Les défis restent énormes #aDakar

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Financements des infrastructures en Afrique: Les défis restent énormes

Publié le lundi 16 juin 2014 | Sud Quotidien

© aDakar.com par DF
Sommet du NEPAD sur le financement des infrastructures en Afrique à Dakar
Dakar, le 15 Juin 2014- Le Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique s’est ouvert à Dakar, dimanche matin, en présence de trois chefs d’Etats d`Afrique de l`Ouest. Ils ont insisté sur la nécessité de briser toute dépendance vis-à-vis de l’extérieur, en privilégiant les financements sur ressources propres dans la mobilisation de ressources pour la réalisation de projets.

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La réunion préparatoire du Sommet du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (Nepad) sur le Financement des Infrastructures en Afrique, tenue le 14 juin à Dakar, a été une occasion pour faire l’économie des goulots d’étranglements les plus pesants auxquels font face les projets dans le continent. Insuffisance de compétence de gestion de projets, de financement, de préparation de projet, ainsi que le déficit de politique, sont autant de défis que l’Afrique doit relever pour être compétitif.

La réunion préparatoire du Sommet du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (Nepad) sur le Financement des Infrastructures en Afrique, tenue le 14 juin à Dakar, a été une occasion pour faire l’économie des goulots d’étranglements les plus pesants auxquels font face les projets dans le continent.

Il a été ainsi soulevées lors des sessions, une insuffisance de la préparation des projets, de même que celle de financements à l’appui des projets. Dans la même dynamique, il a été relevé le déficit de politiques propices aux financements des projets, ainsi que l’insuffisance de compétences en matière de gestion de projet. Autant de maux qui mettent à genou les projets d’infrastructures dans le continent.

Venue présider la cérémonie d’ouverture de la réunion préparatoire du Sommet du Nepad, le Premier ministre, Mme Aminata Touré a déclaré que «dans les grands chantiers d’infrastructures qui créent des emplois, la définition des types d’infrastructures dans lesquelles nous investissons, la planification, la bancarisation ainsi que leur financement, ont toujours été nos principaux défis». D’où l’importance de ce sommet, selon elle, qui vise à regrouper tous les partenaires autour de l’Union Africaine et du Nepad pour accélérer le bouclage financier des 16 projets d’infrastructures identifiés comme prioritaires. Ces différents projets concernent essentiellement les secteurs du transport, de l’énergie et des technologies de l’information.

Pour booster le partenariat Public-Privé, afin de faciliter les financements des projets d’infrastructures en Afrique dans les années à venir, la mise en place de cadres appropriés reste plus qu’impératif. Pour ce faire, Donald Kaberuka, Président de la Banque africaine de développement (Bad) a fait quatre recommandations importantes, notamment de veiller à ce que les projets d'infrastructure vendus aux capitaux privés soient commercialement viables et rénover le financement des projets pour tirer profit de ressources publiques limitées et engager des fonds privés. Il a aussi demandé aux Etats africains de rassurer les investisseurs qui sont prêts à financer certains de ces projets à un stade précoce, de même que d’atténuer les risques politiques à travers la réglementation sur les droits de douane et les taxes. Il a par ailleurs invité les gouvernements à ne pas changer les règles à mi-chemin du processus de financement, ce qui décourage les investisseurs potentiels, selon lui.

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