Depuis cinq mois et son arrivée au pouvoir, le président sénégalais doit composer avec une chambre acquise à l’opposition. Mais à partir de ce jeudi 12 septembre, il est en droit d’appeler à des législatives anticipées.
Le président du Sénégal devrait donc dissoudre l’Assemblée nationale dans les prochaines heures pour corriger la discordance actuelle. Bassirou Diomaye Faye a été élu dès le premier tour par plus de 54% des électeurs sénégalais mais il n’a pas la majorité au Parlement dominé par le camp de l’ex-président Macky Sall.
Dans ce contexte, comment incarner au plus vite la rupture consacrée par les urnes à travers des nouvelles lois face à une Assemblée nationale hostile ? Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, (Pastef), le parti du président, n’a en effet que 23 députés sur 165 au Parlement. Et même en y ajoutant ses alliés de la coalition Yewwi Askan Wii, il ne peut compter que sur une quarantaine de parlementaires face à la coalition Benno Bokk Yakaar de l’ex-président Macky Sall qui a la majorité absolue depuis les législatives de 2022.... suite de l'article sur RFI