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Assemblée nationale: le président de la République convoque les députés à une nouvelle session extraordinaire
Publié le jeudi 5 septembre 2024  |  aDakar.com
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© aDakar.com par PMD
Le président Bassirou Diomaye Faye au 65e sommet ordinaire de la CEDEAO
Abuja, le 7 juillet 2024 - Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a pris part, ce dimanche, au 65e sommet ordinaire de la CEDEAO au Nigeria.
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Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a convoqué l'assemblée nationale du Sénégal en session extraordinaire ce jeudi 5 septembre 2024.

Après la session extraordinaire convoquée pour examiner le projet de loi supprimant le HCCT et le CESE, finalement rejeté, le groupe majoritaire Benno Bokk Yaakar avait brandi une motion de censure contre le gouvernement de Ousmane Sonko.

Ayant saisi le président de l'Assemblée nationale pour une session extraordinaire consacrée à la motion de censure, le groupe majoritaire Benno Bokk Yaakar se voit l'herbe lui être coupée sous les pieds par le président de la République à qui la Constitution à travers l'article 84 donne la prééminence.

Dans le décret portant convocation de l'assemblée nationale à une session extraordinaire, plusieurs projets de loi sont inscrits à l'ordre du jour en plus de la déclaration de politique générale du Premier ministre.

Ainsi un projet de loi de règlement de la gestion de 2022, un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la Convention de l'UA sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey), un projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l'homme et la déclaration de politique générale seront au menu de la session extraordinaire.

Le décret du chef de l'État précise que la session extraordinaire sera clôturée dès l'épuisement des différents points de l'ordre du jour.

En convoquant ainsi les députés à une nouvelle session extraordinaire, le chef de l'État neutralise la volonté des députés de la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakar de voter une motion de censure contre le gouvernement de Ousmane Sonko avant le 12 septembre 2024, échéance fatidique qui doit voir le chef de l'État être en capacité de dissoudre l'Assemblée nationale après seulement 2 ans de législature.

Makhtar C.
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