La qualité de l'eau douce, ressource essentielle et toujours plus rare, se dégrade, mais il est difficile de savoir à quel point, faute de données dans des pays où vivent 3,7 milliards de personnes, selon un rapport de l'ONU Environnement publié mercredi 28 août 2024.
« La moitié la plus pauvre du monde contribue à moins de 3% des données mondiales sur la qualité de l'eau », déplore l'ONU dans ce rapport, qui évoque notamment « 4 500 mesures de la qualité des eaux des lacs » de la part de ces pays, sur un total de 250 000 mesures dans le monde.
Conséquence de ce manque de données et de ces « faibles niveaux de surveillance » : « D'ici à 2030, plus de la moitié de l'humanité vivra dans des pays qui ne disposent pas de données suffisantes pour éclairer les décisions de gestion liées à la lutte contre la sécheresse, les inondations, les impacts des effluents d'eaux usées et le ruissellement agricole », selon l'ONU.... suite de l'article sur RFI