Le district sanitaire de Kaffrine a signalé l’apparition d’une nouvelle pathologie dénommée fièvre du Nil occidental (West Nile Fever). Le premier cas a été détecté chez une jeune fille de 18 ans, qui bénéficie actuellement de soins médicaux appropriés dans la région, renseigne le média Pulse.sn.
Dr Mbaye Thiam, Directeur régional de la santé de Kaffrine, a confirmé à L'OBS que la maladie a été identifiée grâce au dispositif de surveillance épidémiologique en place. Après la confirmation du cas positif par le Laboratoire national de référence, une réponse rapide a été mise en œuvre pour assurer la prise en charge de la patiente.
La fièvre du Nil occidental est principalement transmise à l’homme par la piqûre du moustique du genre *Culex*. Selon Dr Thiam, la majorité des infections sont asymptomatiques (80%). Toutefois, les symptômes possibles incluent fièvre, céphalées, asthénie, nausées, vomissements et éruption cutanée. Bien que la maladie ne soit pas mortelle, elle peut entraîner des complications chez les personnes âgées ou immunodéprimées.
Le diagnostic de cette pathologie se fait par identification du virus au Laboratoire. À ce jour, il n’existe pas de vaccin ou de traitement spécifique pour la fièvre du Nil occidental. Dr Thiam a assuré que la prise en charge de la patiente s’est bien déroulée et que son état de santé s’est amélioré sans séquelles.
Les autorités sanitaires continuent de surveiller la situation de près et encouragent la population à prendre des mesures de prévention contre les piqûres de moustiques pour limiter la propagation de la maladie.