Au moins 25 migrants clandestins sont mortes dans le naufrage, lundi 22 juillet 2024, d'une pirogue de migrants survenu au large de Nouakchott. Des Sénégalais, des Maliens, des Gambiens étaient dans l'embarcation.
Un nouveau drame en mer. Près de 300 personnes étaient parties de Gambie à bord d'une pirogue qui a fait naufrage, lundi, après sept jours passés en mer selon l’Organisation internationale pour les migrations.
Au moins 25 personnes sont mortes et plusieurs dizaines sont portées disparues après le naufrage d'une embarcation de migrants, survenu lundi 22 juillet, au large de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, a annoncé l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
« Nous sommes profondément attristés par la mort de 25 migrants et la disparition en mer estimée à plus de 195 personnes après le chavirement d'un bateau à Nouakchott », a indiqué sur X (ex-Twitter) l'organisation.
De son côté, un responsable des garde-côtes mauritaniens a assuré, sous couvert de l'anonymat, qu'il y avait eu au moins 25 corps repêchés, 103 personnes sauvées et plusieurs dizaines de disparus.
Selon l'OIM, environ 300 personnes sont montées à bord d'une pirogue en Gambie et ont passé sept jours en mer avant que le bateau ne chavire près de Nouakchott, le 22 juillet. Cent vingt personnes ont été secourues par les garde-côtes mauritaniens, ajoute l'OIM dans un communiqué.
Parmi les survivants, dix personnes ont été hospitalisées d'urgence et quatre enfants non accompagnés et séparés de leurs familles pendant le naufrage ont été identifiés, souligne l'OIM, qui a fourni une assistance aux survivants.
Le responsable des garde-côtes mauritanien a évoqué pour sa part une pirogue transportant entre 140 et 180 personnes, en majorité des Sénégalais et des Gambiens. Elle s'est disloquée en pleine mer et le commandant du bateau a pris la fuite, a-t-il dit.
C'est le dernier drame en date sur la route migratoire de l'Atlantique, qui a pour principale destination les Canaries, archipel espagnol et porte d'entrée de l'Europe.