Les élections locales du 29 Juin prochain, sont au centre des préoccupations. Ces élections enregistrent 2707 listes. Pourquoi un nombre aussi élever de candidature pour ces joutes ?
Cela est dû selon El Hadj Oumar Diop enseignant chercheur à l’UCAD à la crise des partis politique.
« La crise des partis politiques due à leur nombre plus de 240 ; le problème de leur financement et de leur représentativité politique sont aujourd’hui la cause de la prolifération des listes aux prochaines locales. » dit-il.
Toujours dans la logique de la crise des partis, il avance « Il y a aujourd’hui un manque de confiance entre les hommes politiques et les populations, qui ne tiennent pas leurs promesses au lendemain des élections ; l’indiscipline partisane qui voit les directives des partis contestées par les militants et le manque de loyauté des alliés. ». Sur ce dernier point, il à citer le cas de l’alliance Bonno Bok Yakaar qui présente plusieurs listes dans certaines circonscriptions.
Face aux étudiants du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), ce mercredi pour débattre de des conséquences et enjeux des élections du 29 Juin, El Hadj OumarDiopcroit dira que les enjeux sont liés à la compréhension biaisée que les Sénégalais ont du pouvoir.
« Au Sénégal, la conception biaisée du pouvoir, explique quelque part la floraison des liste. Le pouvoir de l’élu qui nomme ; révoque et peut utiliser les ressources du pouvoir à des fins domestiques déchaîne les passions et les ambitions pour le poste de Maire. » Souligne t-il.
Ces élections permettront aussi selon lui au parti majoritaire de tester sa capacité et à m l’opposition de vouloir se refaire une santé après la défaite de la présidentielle. Conclut-il.
