Si la plupart de l’opinion estime que c’est en septembre que sera scellé le sort de la 14e Législature, Théodore Monteil, lui, pense autrement. «Il faut dissoudre cette Assemblée nationale. Il faut que le pouvoir aille chercher sa majorité. Mais cette dissolution ne peut pas se faire avant janvier 2025. Je m’explique : L’Assemblée nationale ne peut être dissoute avant deux ans. Elle aura 2 ans le 14 septembre 2024. Or, si on dissout en septembre, ce qui va se passer c’est qu’on n’aura pas de budget. On n’aura pas voté la loi de Finance. Donc, le pouvoir sera obligé de prendre des décrets pour faire son budget. Et ce n’est pas toujours élégant. Le mieux, c’est d’avoir un budget voté par l’Assemblée nationale. S’il dissout encore en septembre, la loi dit qu’en cas de dissolution, les élections doivent se tenir dans les 90 jours au plus tard. Il y a une grosse contradiction entre ce délai de 90 jours et le code électoral. Qui dit que les élections législatives doivent se tenir sur la base du parrainage. Les listes doivent être parrainées. Or, le démarrage du parrainage se fait à 150 jours avant la date du scrutin», a expliqué l’ancien député.