Il y a deux ans, plus de 6 000 soldats français étaient déployés en Afrique. Alors que Jean-Marie Bockel, l’envoyé spécial d’Emmanuel Macron pour le continent, doit rendre son rapport en juillet, la présence militaire tricolore pourrait, dans les prochains mois, se résumer à la portion congrue.
Pour décrire l'ampleur de la décrue programmée, il faut avoir quelques chiffres en tête : au Sénégal et au Gabon, les troupes passeraient de 350 soldats actuellement à une centaine. En Côte d'Ivoire, de 600 à 100, et le Tchad, que l'on disait exclu du redéploiement, subirait le même sort : il n'y aurait plus, au Camp Kossei, que 300 soldats contre 1 000 aujourd'hui.