Le Premier ministre Aminata Touré a interpellé samedi les administrateurs civils sur leur rôle dans le développement économique et social du Sénégal, à travers la mise en œuvre efficace de la vision du chef de l’Etat en matière de gouvernance.
‘’Le président de la République a pris le parti, fort de l’immense espoir placé en lui par le peuple sénégalais en mars 2012, d’engager résolument notre pays dans la voie de l’émergence’’, a indiqué Mme Touré.
Mme Touré présidait à Saly-Portudal (Mbour) l’ouverture officielle de la 22ème assemblée générale ordinaire de l’Amicale des administrateurs civils du Sénégal (AACS), qui se tient jusqu’à dimanche.
‘’Pour relever ce défis, une mobilisation forte et permanente de toutes énergies des forces vives de la nation est nécessaire, voire indispensable. Mais celle-ci doit être orientée, organisée et optimisée en direction des objectifs pour l’émergence. Et c’est à ce niveau que l’administration publique est attendue’’, a-t-elle insisté.
Pour le Premier ministre, ‘’l’accélération de la cadence que le gouvernement veut imprimer au mouvement’’, dépend en grande partie de l'efficacité et de l'efficience de ces services de l'Etat.
‘’Il est établi que les performances de l’administration, sa capacité à faire preuve de célérité et de diligence dans le traitement des dossiers, à rendre un service public de qualité disponible et accessible à tous et au moindre coût, créent les conditions du développement’’, a estimé Aminata Touré.
Selon elle, cette situation favorise un environnement administratif et des affaires, favorable à l’éclosion et à la promotion des initiatives et potentialités créatrices de richesses et d’emplois.
‘’C’est armé de cette conviction que le président de la République a fait une option pour une gouvernance efficace, sobre et vertueuse. C’est dans cet esprit qu’il faut inscrire cette dynamique globale de réforme de l’administration publique, dans son mode d’organisation et de fonctionnement, lancée par le président de la République.’’
Mme Touré faisait allusion à l’audit biométrique de la Fonction publique, aux réformes du code des marchés publics et de la loi sur les partenariats publics-privés, à l’administration territoriale, à l’Acte III de la décentralisation, de la justice, la création d'organes anti-corruption, entre autres initiatives.
‘’Ce sont là autant de réformes dont l’orientation est stabilisée dans la Stratégie nationale de développement économique et sociale (SNDES) qui préconise que l’administration publique demeure un espace de régulation, de pilotage, de coordination et de prestation de services, conditions essentielles d’une efficacité optimale’’, a-t-elle poursuivi.
L’atteinte de ces objectifs de performance exige, toutefois, la facilitation de l’accès des usagers au service public, une gestion vertueuse des ressources de l’Etat, un système de recrutement basé sur le mérite, la modernisation de la gestion des ressources humaines ainsi que le renforcement des capacités de formulation, de mise en œuvre, d’évaluation et de contrôle des politiques publiques, a-t-elle relevé.