Au Sénégal, les familles de ceux qui ont perdu la vie ou ont été injustement emprisonnés au cours des manifestations de l’opposition ces trois dernières années réclament justice.
Constituées en collectif, « le collectif des victimes du régime du président Macky Sall » c’est son nom, elles demandent aux autorités judiciaires d’émettre un mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ancien président pour qu’il réponde de ses actes devant la justice.
Elles sont 650 : des personnes arrêtées de façon arbitraires, selon elles, et des proches de victimes qui ont perdu la vie au cours des manifestations depuis 2021 au Sénégal.
Malgré une loi d’amnistie générale adoptée dans les derniers jours du régime de Macky Sall et qui porte sur les crimes commis dans le cadre des manifestations entre février 2021 à 2024, Makhou Mandela estime lui aussi qu’il faut pouvoir examiner cette période devant la justice. Il a vu sa femme arrêtée en 2023 alors qu’elle était enceinte de sept mois.... suite de l'article sur RFI