Les cas de paludisme représentent 80% du taux de mortalité à Salémata, selon le docteur Elhadj Malick Sarr, médecin-chef du district sanitaire de ce département de la région de Kédougou (Sud-est).
‘’Le paludisme est une maladie grave au niveau de Salémata et est responsable de 80 % du taux de mortalité’’, a-t-il dit lors du lancement, vendredi, du deuxième passage de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) pour les enfants de 3 mois à 10 ans qui se déroule du 6 au 10 décembre.
Dans les régions de paludisme saisonnier où 60% des cas surviennent au cours d’une période maximale de quatre mois, l’OMS recommande désormais une nouvelle intervention contre le paludisme à plasmodium falciparum : la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants, a soutenu Dr Sarr.
Même si le paludisme constitue ‘’un problème de santé majeure’’, il a souligné que beaucoup d’améliorations ont été constatées dans le département avec l’intervention du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).
‘’Le programme a fait beaucoup d’efforts depuis lors, à travers plusieurs stratégies (…) avec la distribution de moustiquaires (…) et la prise en charge des cas avec la formation, les dispensaires, les soins à domicile au niveau des villages ou il n’y avait aucune structure sanitaire’’, a t-il souligné.
Le médecin-chef du district de Salémata a en outre signalé des effets secondaires ‘’mineurs’’ qui peuvent être pris en charge, mais il a invité les parents à plus de ‘’vigilance’’ pour l’administration de la troisième dose.
‘’Les relais seront chargés d’administrer les deux premières doses (…), mais les enfants qui ont subi des traitements curatif deux semaines auparavant ne sont pas éligibles à la chimio-prévention’’, a-t-il rappelé.
Le maire de Salémata, Kalidou Ba, a pour sa part salué le rôle des médias dans la sensibilisation sur la lutte contre le paludisme.
