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Moustapha Sarré sur la publication des rapports : «C’est à la Justice de faire son travail»
Publié le mercredi 15 mai 2024  |  Le Quotidien
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© Autre presse par DR
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Le ministre de la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, parle de la publication des rapports des corps de contrôle de l’Etat. Aux yeux de M. Sarré et au nom de la séparation des pouvoirs qu’il a invoquée, il appartient à la Justice de décider des suites à donner à ces documents.

Par Amadou MBODJI – Le ministre porte-parole du gouvernement renseigne que gouvernement laisse le soin à la Justice de faire son travail sans pression. Une intervention du ministre en réaction à la publication de plusieurs rapports sur la gestion des derniers publics, notamment la gestion de cet argent public sous le magistère de l’ancien Président Macky Sall. Précisant qu’aucun ordre de poursuites n’a été donné, à ce qu’il en sache, M. Sarré de parler de séparation des pouvoirs. «Avec le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs, tout ce que nous pouvons faire, c’est de commandité des audits et laisser le soin à la Justice de faire son travail», a-t-il déclaré sur la Rfm, ajoutant qu’il croit fermement que notre Justice [justice sénégalaise] peut être indépendante. «Elle le sera inchallah», soutient-il. Avant de faire savoir qu’aujourd’hui, c’est à la Justice de voir quelles suites donner à ces rapports, qui sont publiés par les institutions de la République. «A ce que je sache, aucun ordre n’a été donné pour des poursuites. Nous allons laisser la justice faire son travail. Si jamais le procureur juge nécessaire de poursuivre des personnes pour fautes graves, il le fera», a laissé entendre M. Sarré.

Si l’on se fie à la déclaration du ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, qui est très en verve, «il n’y aura aucune entrave dans le fonctionnement de la Justice si celle-ci considère qu’il y aura des poursuites à l’endroit de certaines personnes, qui ont eu des écarts dans la gestion des deniers publics». «Rassurez-vous, il y aura ces poursuites-là», a-t-il conclu.
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