La Coordination des Associations de Presse (CAP) a appris avec désolation et tristesse la tentative d’assassinat dont a été victime notre consœur Maimouna NDOUR FAYE (MNF), dans la nuit du 29 février au 1er mars 2024.
La CAP condamne et dénonce avec fermeté cette attaque d’une violence inouïe sur la personne de MNF. Une agression de trop contre une professionnelle des médias et qui apparemment était préméditée. En effet, notre consœur a été lâchement attaquée devant son domicile, en pleine nuit, alors qu’elle venait de terminer une émission à la 7TV. Un acte d’une barbarie inacceptable !
La CAP interpelle l’État du Sénégal pour qu’une enquête soit diligentée pour l'identification du ou des auteurs de cet acte criminel afin que justice soit rendue. L’État et les acteurs politiques doivent prendre leurs responsabilités pour que cessent ces attaques, intimidations, harcèlements, etc. contre les femmes et hommes des médias.
La CAP constate et regrette ces violences ignobles qui visent de plus en plus les journalistes, en particulier les dames, et dont la dernière en date est intervenue en ce début du mois de mars qui célèbre la femme. La CAP s’engage à accompagner notre consœur Maimouna Ndour Faye pour toute action judiciaire qu’elle entreprendra afin que le ou les coupables soient arrêtés et sévèrement punis.
La CAP appelle les consœurs et confrères à plus de prudence sur le terrain et invite les autorités à plus de diligence pour la sécurité des femmes et hommes de médias.
La CAP rappelle que la liberté de presse et la liberté d'expression ne sont pas négociables.