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Sécurité en matière de santé publique au Sénégal : Les acteurs en conclave pour prévenir d’éventuelles menaces
Publié le mercredi 21 fevrier 2024  |  Le Quotidien
Pose
© aDakar.com par PMS
Pose de la première pierre des unités de greffe de moelle et de procréation médicalement assistée de l’hôpital Dalal Jamm
Dakar, le 20 avril 2021 - Le ministre de la Santé et de l`Action sociale a procédé, ce mardi 20 avril 2021, à la pose de la première pierre des unités de greffe de moelle et de procréation médicalement assistée de l’hôpital Dalal Jamm.
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Le directeur de la Santé publique, Dr Barnabé Gningue, est satisfait des conclusions ressorties de l’atelier qui a permis de présenter l’outil «E-Spar» et fournir des indications sur la manière de le renseigner. Il rappelle que la rencontre multipartite s’est déroulée avec pour objet de mesurer la mise en œuvre du règlement sanitaire international au Sénégal.

Il a été constaté que sur la base d’indicateurs objectivement vérifiés, le Sénégal figure en bonne place dans la mise en œuvre du Règlement sanitaire international, malgré certains manquements, qui seront «bientôt comblés afin d’aboutir à une performance maximale», à en croire Dr Gningue. Il rappelle que «le système de santé sénégalais obéit à une approche One Health dès lors qu’il y’a eu beaucoup d’efforts en rendant de plus en plus effective l’approche multisectorielle dans la gestion de la santé des communautés. Dans ce sens, la protection de la sécurité en matière de santé publique, grâce à la préparation, à la disponibilité opérationnelle, à la riposte, est une entreprise essentielle qui doit être constamment maintenue à tous les niveaux».

Les acteurs de la santé ont approfondi la réflexion autour du «Règlement sanitaire international qui demeure l’élément-clé pour orienter les efforts nationaux et internationaux en faveur du renforcement de la sécurité sanitaire nationale et mondiale». Conformément aux résolutions des Assemblées mondiales de la santé de 2008 et de 2012 (WHA61.2 et WHA65.23), tous les Etats-parties sont invités à développer, maintenir et consolider les principales capacités de santé publique requises en vertu du Rsi (2005) afin de prévenir et détecter efficacement toute menace sanitaire et d’y répondre rapidement avant qu’elle ne devienne une urgence de portée internationale.

Aussi de remarquer que «le contexte pandémique du Covid-19 a montré l’importance du renforcement des capacités du Rsi à tous les niveaux du système national. Ceci a été pris en compte au Sénégal par la volonté d’organiser l’autoévaluation multisectorielle des progrès Rsi après plusieurs mois de réponse. Le Sénégal a notifié son 1er cas confirmé de Covid-19 le 2 mars 2020 et depuis le plan de riposte est renforcé par le déroulement d’un plan de contingence d’urgence. Néanmoins, le Covid-19 reste la 1ère épidémie à toucher toutes les régions du pays et à impacter tous les secteurs gouvernementaux».

Selon le directeur de la Santé publique, «la tendance baissière actuelle de la courbe épidémique du Covid-19 et l’apparition d’autres arboviroses telles que le Chikungunya et la fièvre hémorragique Crimée Congo sont des motifs supplémentaires pour procéder à l’autoévaluation multisectorielle an­nuelle des progrès Rsi afin de prévenir toute éventuelle nouvelle épidémie au Sénégal». D’où l’organisation de cet atelier d’évaluation multisectorielle des progrès du Rsi selon l’outil «E-Spar». Avec comme objectifs de contribuer au renforcement du niveau de préparation face aux menaces éventuelles dont les évènements (urgences) de santé publique qui sont parfois de portée internationale par une évaluation multisectorielle des progrès Rsi au Sénégal.
Par Cheikh CAMARA – Correspondant
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