Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Présidentielle: 15 candidats réclament l’élection avant la fin du mandat de Sall
Publié le lundi 19 fevrier 2024  |  AFP
Le
© aDakar.com par PMD
Le Collectif des candidats recalés à la présidentielle du 25 février reçus par le chef de l`État
Dakar, le 25 janvier 2024 - Le président Macky Sall a reçu, mercredi, les membres du Collectif des recalés à la Présidentielle du 25 février 2024.
Comment


Quinze des 20 candidats retenus en janvier pour la présidentielle sénégalaise réclament que
l'élection ait lieu au plus tard le 2 avril, en pleine crise politique et en plein flou sur la date du
scrutin.
Les Sénégalais, qui devaient voter dimanche prochain, ignorent quand ils se rendront aux
urnes après une séquence inédite depuis l'indépendance, au cours de laquelle le président
sortant Macky Sall a décrété le report de l'élection et le Conseil constitutionnel a invalidé sa
décision.
Cet enchaînement a déclenché une nouvelle et vive querelle sur la tenue de la présidentielle
avant ou après le 2 avril, expiration officielle du mandat du président Sall. La dispute porte
aussi sur une reprise à zéro, ou non, du processus qui avait vu le Conseil constitutionnel
homologuer 20 candidatures en janvier.
Les noms de 15 des 20 concurrents alors retenus figurent au bas d'un communiqué consulté
lundi par l'AFP et disant que "la nouvelle date du scrutin de même que celle de la passation
de service entre le président et son successeur doivent se tenir au plus tard le 2 avril". Deux
des signataires ont authentifié le document auprès de l'AFP.
Les candidats assurent que la liste des 20 candidatures entérinées en janvier est intangible.
Le président Sall a dit vendredi son intention de respecter la décision du Conseil
constitutionnel et de mener "sans tarder les consultations nécessaires pour l'organisation de
l'élection présidentielle dans les meilleurs délais".
La présidence est restée muette jusqu'alors sur l'ouverture éventuelle de discussions.
Les candidats constatent "avec amertume que depuis la décision du Conseil constitutionnel
aucun acte n'a été posé par les autorités dans le sens d'exécuter celle-ci".
- Retour annoncé de Wade -
Le texte porte les noms de certains des principaux concurrents, dont l'ancien maire de Dakar
Khalifa Sall et le candidat anti-système Bassirou Diomaye Faye. Il ne comporte pas celui du
Premier ministre Amadou Ba, candidat du camp présidentiel, ni des ex-chefs de
gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne.
L'une des deux candidates retenues par le Conseil constitutionnel en est également absente.
Gynécologue active auprès de la société civile, Rose Wardini a annoncé lundi devant la presse
se retirer de la course en raison d'informations sur sa double nationalité franco-sénégalaise.
La Constitution exige une citoyenneté exclusivement sénégalaise pour concourir à la
présidentielle.
Mme Wardini a également réclamé de son côté que l'élection ait lieu avant le 2 avril.
Karim Wade, ancien ministre et fils de l'ex-président Abdoulaye Wade, a été disqualifié par la
Cour constitutionnelle en raison de sa double nationalité française et sénégalaise. Les
contestations de M. Wade et ses accusations de corruption contre deux juges de la Cour
constitutionnelle ont servi au camp présidentiel à justifier le report de l'élection.
Le camp présidentiel et celui de M. Wade se sont alliés à l'Assemblée nationale pour voter
l'ajournement de l'élection au 15 décembre. Avec l'invalidation du report par la Cour
constitutionnelle, la candidature de M. Wade paraît fortement compromise.
La coalition qui le soutient a paru lundi placer ses espoirs dans la concertation promise par le
président Sall et ne pas renoncer à une éventuelle victoire de M. Wade.
La coalition entend "participer pleinement au dialogue national" qui doit se tenir "sans
délai", a dit devant la presse Amadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire des
élus pro-Wade.
Il a affirmé que M. Wade, qui vit en exil depuis plusieurs années, rentrerait bientôt au Sénégal
et a demandé à ses partisans de lui réserver "un accueil populaire sans précédent" en vue de
sa "brillante victoire" à la présidentielle.


mrb-lal-stb/blb
Commentaires