Coup de théâtre au Sénégal. Le Conseil constitutionnel annule la loi qui reportait l’élection présidentielle au 15 décembre et oblige les autorités à organiser le scrutin dans les meilleurs délais, afin que le futur élu puisse entrer en fonction le 3 avril prochain. Est-ce une surprise ? Quelle est à présent la marge de manœuvre du président Macky Sall, qui avait initié ce report ? Moussa Diaw, professeur émérite de Sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal, est notre invité.