Le candidat Karim Wade a annoncé, saisir la justice de la CEDEAO, dans un post twitter ce dimanche 21 janvier 2024, pour défendre ses droits d''opposant victime d'une "atteinte flagrante à la démocratie", à l'issue de la décision du Conseil Constitutionnel de l'écarter de la course à la présidentielle prévue en février 2024, malgré sa renonciation à sa nationalité française.
Le fils de l'ex chef d'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, affirme être victime de nombreuses violations de ses droits depuis 12 ans, dénonce une détention arbitraire de plus de 3 ans à la suite d'un procès inéquitable devant la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI), ainsi qu'un exil forcé qui dure depuis 7 ans.
Face à ce qu'il qualifie de "nouveau complot judiciaire", le leader du PDS a décidé de saisir les juridictions internationales, dont la Cour de justice de la CEDEAO, pour défendre son droit à la candidature à l'élection présidentielle de février 2024. Dans tous les cas, il annonce sa détermination à participer d'une manière ou d'une autre au scrutin du 25 février.
L'opposant appelle ses partisans, sympathisants, alliés et les millions de Sénégalais qui le soutiennent à rester mobilisés pour engager ensemble le combat contre l'injustice et œuvrer pour la restauration de l'État de droit dans le pays.