Les travailleurs du secteur de la justice observerons à partir de ce jeudi 18 janvier 2024 une grève totale de 48 heures, suite à l’appel de l’Union nationale des travailleurs de la justice (Unti).
Cette décision radicale découle du manque de considération des autorités face à leurs revendications, selon le syndicat, qui critique l’attitude du gouvernement, la qualifiant de méprisante.
Parmi les principales revendications des travailleurs de la justice, l’intégration de leur syndicat en tant qu’entité la plus représentative au Comité de gestion du fonds commun du greffe, par la modification de l’arrêté interministériel n°10119 MJ-DSJ daté du 13 novembre 2007, abrogeant l’arrêté n°1804 du 24 février 1993 fixant sa composition.
Par ailleurs, les travailleurs exigent le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers sans condition, soulignant que c’est le seul corps où existe une dualité hiérarchique.
Ces revendications reflètent les préoccupations majeures du syndicat de la justice, qui appelle à une satisfaction totale de ces demandes pour mettre fin à la grève et reprendre les activités judiciaires normales.
Cette paralysie de 48 heures aura des conséquences significatives, avec des milliers de citoyens touchés par l’interruption des services des cours et tribunaux pour l’obtention de documents administratifs.