Le pays, qui s’apprête à produire gaz et pétrole, veut favoriser le « contenu local » dans cette industrie naissante. Plus que les recettes, c’est la clé du développement, selon Dakar.
Nous voilà sous un hangar bordé d’une terre sableuse et de broussailles écrasées par le soleil, à environ 50 kilomètres de Dakar : a priori, pas grand-chose à voir avec le gaz et le pétrole que le Sénégal ira bientôt puiser sous les eaux profondes de l’océan Atlantique. Dans le fracas et l’odeur du métal chauffé, des dizaines d’ouvriers manipulent de grands pans de tôle, sciés puis modelés selon la commande, tandis que d’autres, équipés de lourdes visières, soudent ces énormes pièces de métal, leur chalumeau projetant des geysers de paillettes rouges devant eux... suite de l'article sur LeMonde.fr