Les délégués à l'assemblée générale de la Confédération africaine de football (CAF) tenue lundi à Sao Paulo (Brésil), ont fait front derrière le président de cette instance, Issa Hayatou, accusé, ainsi qu'autres dirigeants du continent, par le journal anglais Sunday Times d'avoir perçu des pots-de vin pour voter en faveur du Qatar pour l’attribution du Mondial 2022.
Les délégués mettent à nu "la manipulation persistante qui consiste à faire croire à l'opinion internationale que l'Afrique tenait un rôle prépondérant dans le vote de la candidature de Qatar 2022".
Ils ont aussi dénoncé "la campagne de dénigrement et de calomnie" dont ils estiment être victimes de la part de certains médias britanniques et "la stratégie qui consiste à utiliser le mouvement sportif africain et ses dirigeants comme boucs émissaires par ceux qui cherchent par tous les moyens à s'acheter une bonne conscience''.
Alors, insiste le communiqué rendu public, que "l'attribution a été faite par une majorité de voix du Comité exécutif de la FIFA, et que les représentants africains au moment du vote n'étaient que trois sur vingt"
Le journal anglais Sunday Times a révélé la semaine dernière que des dirigeants du football mondial ont perçu des pots-de vin pour voter en faveur du Qatar pour l'attribution du Mondial 2022. Parmi eux, 30 responsables africains dont celui de la CAF, Issa Hayatou.
Les délégués présents à l'unanimité ont apporté leur "soutien total et sans réserve à tous les Africains incriminés injustement et au Président de la CAF, M. Issa Hayatou".
Ils ont aussi exhorté le Comité exécutif de la CAF à saisir, au besoin, la justice afin que les responsables de ces accusions répondent de leurs actes.