Barthélémy Dias a vu sa condamnation pour une affaire survenue en 2011 confirmée vendredi 22 décembre par la Cour suprême. Ses proches dénoncent un dossier aux « soubassements politiques ».
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L’affaire, vieille de douze ans, colle à la réputation du maire de Dakar. Le 22 décembre 2011, Barthélémy Dias est filmé devant sa mairie de la commune de Mermoz-Sacré-Coeur, dans la capitale, un pistolet dans chaque main. La tension est palpable à quelques semaines d’une présidentielle qui s’annonce tendue, alors que des hommes menacent d’attaquer le bâtiment. La situation dégénère, et un manifestant, Ndiaga Diouf, présenté comme un nervi du Parti démocratique sénégalais (PDS), est tué par balle. Barthélémy Dias est rapidement mis en cause.
Douze ans plus tard, le dossier est sur le point de se clôturer. La Cour suprême a confirmé vendredi 22 décembre la condamnation de Barthélémy Dias, 48 ans, à deux ans de prison dont six mois terme pour « coups mortel ». Une culpabilité que continue à démentir l’édile, même s’il reconnaît avoir fait usage de ses armes. « Je me considère comme victime d’une injustice », a déclaré Barthélémy Dias lors d’une conférence de presse quelques jours avant l’audience, le 15 décembre.... suite de l'article sur LeMonde.fr