M. Sarr s’exprimait lors d’un atelier organisé par l’APIX à l’attention du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES) et portant sur les réformes entreprises sur l’environnement des affaires au Sénégal.
« Le travail réalisé en synergie avec toutes les parties prenantes (administration sénégalaise, secteur privé, partenaires techniques et financiers) a permis de mettre en œuvre en 18 mois d’exécution du PREAC (programme de réformes de l’environnement des affaires et de la compétitivité) , une trentaine de mesures permettant à notre pays de faire un bond significatif dans les prochaines notations internationales », a affirmé M. Sarr. Selon lui, les récentes publications de Standard & Poor’s et Moody’s approuvent les réformes entreprises dans les domaines de la bonne gouvernance, de la gestion vertueuse des finances publiques et de l’amélioration du climat des affaires en classant le Sénégal parmi les pays africains dont les risques sont maîtrisés. M. Sarr espère ainsi que les notations prochaines du Sénégal vont confirmer les appréciations positives des efforts de réforme du gouvernement « d’autant plus que ceux-ci sont perceptibles à travers la confiance dont jouit le Sénégal en ce moment dans le financement du Plan Sénégal émergent(PSE) qui a effectivement mobilisé plus de 1500 milliards FCFA sur les engagements ».
Evoquant les réformes mises en œuvre par le gouvernement, le ministre a mis en exergue la création d’une entreprise en une journée, l’automatisation du registre du commerce et du crédit mobilier, l’automatisation du permis de construire, du paiement de taxe avec e-tax, la baisse du capital minimum de la société à responsabilité limitée (SARL) à 100.000 FCFA, la rénovation du code des douanes et du code de procédure civile. Dans l’entendement du ministre, tout cela concourt à deux principales préoccupations : la maîtrise des coûts et des délais dans la délivrance des actes administratifs au Sénégal. Ce qui est un gage de confiance pour les investisseurs.
Ismaila BA