L’engagement de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS) aux côtés des organisateurs de Saint-Louis Jazz s'explique par le fait que cette musique fédère, a déclaré son directeur général Pierre Bérégovoy.
Il s’exprimait, dimanche, à l’occasion de la conférence de presse sanctionnant la clôture de la vingt-deuxième édition (4-8 juin) de Saint-Louis Jazz dont les concerts ‘’In’’ se sont déroulés à la place Faidherbe et pour une partie ''Off'' à l’Institut français.
M. Bérégovoy a promis que la BICIS va continuer à soutenir le festival de jazz de Saint-Louis marqué par la diversité des participants avec notamment à l’ouverture la prestation de l’Orchestra Aragon.
Saint-Louis Jazz est le plus grand événement culturel appuyé par la BICIS ainsi que la fondation BNP-Paribas qui s’active aussi dans d’autres activités artistiques comme la danse, les arts plastiques, etc. La Fondation a récemment noué un partenariat avec germaine Acogny.
Outre l’artiste saint-louisien Ablaye Cissoko qui est sponsorisé par la BICIS, des jeunes artistes à l’instar du groupe vendredi Slam bénéficient de l’appui de la banque.
Cette année, la BICIS a laissé le choix aux organisateurs de concocter le plateau musical se contentant d’une aide financière car ‘’les artistes sur lesquels la banque misait n’entraient pas toujours dans le fil conducteur de la programmation'',a relevé son directeur général.
Notant l’impact économique du festival sur la ville de Saint-Louis, M. Bérégovoy invite les organisateurs à insister auprès des autorités gouvernementales pour un accompagnement plus conséquent à événement.
L’artiste américain Lucky Peterson qui revient à Saint-Louis vingt ans après un premier passage a dit toute sa fierté de ‘’rendre heureux les spectateurs du festival'' tout en se rendant lui-même heureux comme il le fait toujours dans le cadre de son travail qu’est la musique.
Le président de Saint-Louis Jazz a noté les difficultés de bouclage du budget évalué à 204 millions mais qui a connu des coupes drastiques traduite par la non tenue du colloque prévu sur le jazz et le coton.
Des efforts sont faits pour la professionnalisation de l’association Saint-Louis Jazz mais des résistances existent et aussi les gens frappant à la porte réclament une rémunération pas encore à leur portée.