Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a appelé, lundi à Dakar, les Etats européens à simplifier les procédures et conditions de financement des projets destinés aux pays africains.
“Si nous voulons consolider d’avantage nos relations, nous devons simplifier les formalités, procédures et conditions de financements des projets dans le respect bien sûr des règles de bonne gouvernance et transparence », a-t-il-déclaré en présidant un sommet des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique, qui se tient du 3 au 5 décembre dans la capitale Sénégalaise.
Selon lui, le plus souvent, “ces facteurs retardent l’Afrique dans la formulation et l’exécution des projets », ce qui dit-il, »fragilise l’efficacité de l’action publique“.
Macky Sall indique que l’Afrique a besoin de plateformes industrielles et numériques pour construire le développement du continent.
“Dans tous ces domaines, les besoins de l’Afrique sont multiples et urgents. Une Afrique qui produit, une Afrique en chantier qui trouve son compte dans le commerce et l’investissement pourra occuper sa jeunesse qui ne doit pas mourir dans la méditerranée ou dans le désert », a-t-il-souligné.
“Mais cette Afrique doit offrir des perfectives à sa jeunesse ici sur le continent africain et cette Afrique en chantier offrira également à ces partenaires d’avantage d’opportunités d’investissements, de croissance et prospérité partagée », a-t-il-ajouté.
Macky Sall a affirmé que “dans cette nouvelle dynamique, l’Europe grâce à ses ressources, son savoir-faire et sa proximité a toute sa place en Afrique“.
Il a invité ses partenaires européens à travailler ensemble pour des institutions internationales plus ouvertes et plus inclusives comme ce fût le cas avec l’admission de l’Afrique au G20 et l’octroi au contient d’un troisième siège au conseil d’administration du Fond Monétaire International.
“Ces deux exemples montrent qu’avec la volonté politique, nous pouvons aussi reformer le Conseil de sécurité des Nations-Unies et l’architecture financière internationale y compris la réforme du Fond monétaire internationale et la Banque mondiale ainsi que les banques multilatérales », a-t-il-estimé.