Madiambal Diagne, le patron d’Avenir Communication, dévoile l’origine de sa richesse dans une entrevue avec Jeune Afrique, évoquant un litige juridique avec l’USAID en 1996 et un règlement à l’amiable en 1999. Par ailleurs, Yakham Mbaye, directeur du « Le Soleil », a détaillé l’ampleur de son empire immobilier au Sénégal.
En 1996, Madiambal Diagne, alors employé par la branche sénégalaise de l’USAID, a vu son contrat rompu. Il décide de porter l’affaire devant la justice américaine. « En 1999, l’administration américaine reconnaît sa faute et me propose un règlement à l’amiable. Jackpot ! Ils m’ont proposé une transaction, qui était à mon avantage, et je suis devenu subitement un homme riche », confie-t-il à Jeune Afrique. Toutefois, le montant exact de la transaction n’a pas été révélé.
.Ce règlement a permis à Diagne d’investir dans l’immobilier, notamment l’achat d’un immeuble en location, la construction de sa maison personnelle, et la fondation du journal Le Quotidien.
Yakham Mbaye, directeur du quotidien national Le Soleil, a par ailleurs élargi la perspective en révélant l’étendue de la fortune immobilière de Diagne. Dans un entretien avec Dakarposte, il a déclaré : « Madiambal Diagne possède 59 000 m2 de terres, réparties entre Niaga Peulh, Bambilor, Toubab Dialaw, Ouakam, Ngor, Almadies et Grand-Dakar ». Il précise que cette superficie comprend des terrains allant jusqu’à 3 hectares à Toubab Dialaw et plusieurs parcelles à Ouakam, équivalant à la superficie de dix maisons. Mbaye mentionne également des propriétés aux Almadies et à Grand-Dakar, ajoutant que cette liste n’est probablement pas exhaustive.