Pendant une grande partie du XXe siècle, le Sénégal a abrité la fabrique à élites de l’AOF, l’Afrique occidentale française. Un projet colonial français pour former ses cadres localement, mais qui a ensuite permis l’émergence d’une génération de leaders africains. Aujourd’hui, le site qui a abrité l’école le plus longtemps tombe en ruines, et les anciens rêvent de le réhabiliter.
Face au grand amphithéâtre en ruines, Mamadou Kandji, ancien doyen de la faculté de lettres de l’université Cheikh Anta Diop, a des étoiles plein les yeux. Il se souvient de ses années d’étudiant, au milieu des années 1960. « Ce bâtiment date de 1938. Il y avait une salle de conférences en haut, un laboratoire de recherche et d'expérimentation avec des microscopes en bas », décrit Mamadou Kandji.... suite de l'article sur RFI