Le secrétaire général nouvellement réélu du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng a lancé hier son premier message aux militants, à l’occasion de la conférence nationale du mouvement des femmes socialistes. Dans son adresse, Otd qui s’est senti outré par certains écarts de comportement notés dans son parti, a demandé aux responsables de remettre de l’ordre. «Il faut insister sur la discipline dans ce parti. On ne peut pas, au nom de la démocratie, vouloir imposer son point de vue à la majorité.
Dire ce que l’on pense c’est bien mais quand la majorité décide autrement, il faut se plier à sa décision. C’est ça la démocratie ! La compétition est un instrument démocratique, on l’a utilisé et le verdict est connu. Maintenant, on doit se mettre au travail», fulmine Ousmane Tanor Dieng. Fait-il allusion à Aïssata Tall Sall qui dit ne pas reconnaître les résultats ? Mais il poursuit que certains jeunes, au Ps, n’ont pas un comportement «socialiste». S’agit-il encore d’une allusion au mandataire de son adversaire pour le poste de secrétaire général, Youssou Mbow, qui a boudé la réunion du Bureau politique de jeudi ?
Aminata Mbengue Ndiaye : «Que plus personne ne s’oppose au chef de parti !»
Embouchant la même trompette, la présidente nationale du mouvement des femmes socialistes, Aminata Mbengue Ndiaye invite à la réouverture de l’école du parti pour inculquer à certains jeunes les «valeurs socialistes». «Revenons à la discipline. Un Socialiste doit avoir un comportement exemplaire», rappelle-t-elle. Dans ce même registre, la baronne du Ps pense que les compétitions auxquelles prennent part le chef du parti ne doivent pas être une occasion pour se permettre des écarts. Pour éviter ce genre d’adversité qui, selon elle, «affaiblissent» le chef de parti, les femmes socialistes proposent une résolution. «Que plus personne ne s’oppose au chef de parti ! Cela affaiblit le parti et le chef de parti. Senghor et Diouf n’ont jamais organisé de Primaires et personne n’osaient contester», lâche Aminata Mbengue Ndiaye qui en profite pour apporter la réplique à ceux qui critiquent le bilan de Tanor. «La victoire, c’est le bon Dieu qui l’accorde à qui il veut», souligne-t-elle.