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SENEGAL-ENFANCE-DROITS / Sédhiou : plaidoyer pour l’adoption du Code de l’enfant
Publié le mardi 21 novembre 2023  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Autre presse par DR
Travail des enfants
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Sédhiou,(APS) – Le président du conseil municipal des enfants de Sédhiou, Moustapha Dabo, a plaidé pour l’adoption du Code de l’enfant, ce mardi, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la protection des droits de l’enfant.

« Nous pensons que le Sénégal doit adopter le Code de l’enfant. Ce code, au-delà de la nécessité, est une obligation pour un pays comme le Sénégal pour mieux protéger les droits des enfants », a-t-il déclaré dans un entretien avec le correspondant de l’APS.

Le dernier recensement de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), a-t-il souligné, a ‘’montré à quel point nous avons une population jeunes, avec un nombre important d’enfants’’.

Selon lui, tout cela montre l’urgence pour les autorités d’adopter le Code de l’enfant. S’il y a aujourd’hui débat sur l’article 111 du Code de la famille portant sur l’âge de mariage, « c’est parce que notre pays n’a pas son code de l’enfant », a-t-il estimé.

« Il arrive souvent que les gens se tournent vers le code de la famille pour traiter des affaires qui concernent les enfants », a-t-il relevé. Il est convaincu que l’adoption du Code de l’enfant reste la solution définitive pour régler ce genre de problème.

En dépit des efforts consentis par les autorités et les organisations non gouvernementales, dit-il, les enfants continuent d’être victime de violences.

Moustapha Dabo, qui est aussi le président du conseil consultatif des enfants et jeunes de Sédhiou, relève que les violences basées sur le genre, sur les jeunes filles, les harcèlements, les mariages précoces et l’excision persistent toujours dans cette région.

« Les chiffres ont montré que les mutilations génitales féminines ont baissé, mais, dans la pratique, le phénomène reste plus que jamais d’actualité. Ici, les filles sont souvent emmenées en Gambie ou en Guinée Bissau, des pays frontaliers de la région de Sédhiou, pour être excisées », a-t-il révélé.

Il a appelé à plus de vigilance dans la lutte contre les mutilations génitales féminines et toutes les autres formes de violences pour mieux protéger les enfants.

MS/ASG
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