Les engagements pris par le ministère de la Santé et de l’Action sociale en vue de la couverture médicale du 126e pèlerinage de Poponguine (ouest) prévu de samedi à lundi "sont respectés à 99%", selon le secrétaire général de ce département ministériel, Moussa Mbaye.
Selon le président du comité d’organisation du pèlerinage, l’abbé Dominique Stanislas Mendy, "tout ce qui a été prévu dans le dispositif de prise en charge médicale a été respecté" par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Une réunion d’évaluation des préparatifs de ce pèlerinage catholique s’est tenue vendredi à Poponguine, sous la présidence de Moussa Mbaye et en présence des membres du comité d’organisation.
En plus des soins médicaux à prodiguer éventuellement à des malades, les équipes du ministère de la Santé et de l’Action sociale mèneront des activités de "prévention médicale" et de "surveillance épidémiologique", selon M. Mbaye.
Elles vont également dérouler des activités d’"information, de communication et de sensibilisation, mais aussi de prévention des accidents" de la route, a-t-il indiqué.
Tout ce travail sera supervisé et coordonné par la région médicale de Thiès et le district sanitaire de Poponguine.
Moussa Mbaye déclare que le ministère de la Santé et de l’Action sociale a un objectif "zéro cas de diarrhée et zéro cas de maladie à potentiel épidémiologique", pour ce pèlerinage faisant venir des milliers de personnes à Poponguine.
Des médicaments d’une valeur de 11,3 millions de francs CFA ont été mis à la disposition du personnel médical et des pèlerins, selon Moussa Mbaye.
Le comité d’organisation avait demandé des médicaments d’une valeur de 10 millions de francs CFA, a-t-il précisé.
Il annonce qu’"un laboratoire mobile est déjà disponible, pour assurer un contrôle efficace de la qualité de l’eau" à consommer par les pèlerins.
L’abbé Dominique Stanislas Mendy a rappelé au secrétaire général une "doléance" des Poponguinois, qui ne cessent de réclamer à l’Etat un hôpital.
"Aujourd’hui, nous avons ici un centre de santé qui aspire à devenir un [établissement] de référence. (…) Nous devons penser à un hôpital", a admis Moussa Mbaye.
"Et cela fait partie des projets du ministère de la Santé et de l’Action sociale qui, en rapport avec le ministère de l’Economie et des Finances, va veiller à ce que ce projet soit inscrit" dans les priorités de l’Etat, en matière de construction d’infrastructures de santé, a-t-il assuré.