L’Afrique disposera bientôt d’un troisième siège au conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) afin de donner au continent « une plus forte voix », a annoncé la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.
L’annonce a été faite avant le début des réunions du FMI et de la Banque mondiale, lundi, à Marrakech, au Maroc. Il s’agit de la première réunion sur le continent depuis 1973.
Les États-Unis, en tant que première économie mondiale, disposent du plus grand nombre de voix au sein du conseil d’administration du FMI, qui compte 24 membres, suivis par des pays comme le Japon, la Chine et l’Europe occidentale.
Mme Georgieva a déclaré qu’un siège au conseil d’administration du FMI donnerait « une plus forte voix » aux pays d’Afrique subsaharienne qui se plaignent d’être marginalisés.
La Banque mondiale a également annoncé avoir accordé un siège aux pays africains au sein de son conseil d’administration, dans le cadre des réformes, des deux organismes, réclamées depuis longtemps par les dirigeants du continent.
Les décisions des institutions de Bretton Woods seront officialisées lors de la réunion de Marrakech des deux bailleurs de fonds au Maroc.
De plus en plus de voix se sont élevées pour réclamer des réformes au sein des deux organismes afin de mieux traiter les questions de la dette et du changement climatique dans les pays à faible revenu, et cette question sera inscrite à l’ordre du jour des réunions de la Banque mondiale et du FMI qui débuteront cette semaine.
Le conseil d’administration du FMI compte actuellement 24 administrateurs et est responsable de la conduite des affaires courantes du prêteur mondial.