Ambroise Sarr, s'est gardé de désigner un favori dans le combat qui va opposer Serigne Dia «Bombardier» et Balla Gaye 2. Dans ce combat entre l'expérience et la jeunesse, l'entraîneur de l'équipe nationale a indiqué que le coaching aura un part déterminant pour l'issue du combat.
Dans le combat qui va opposer Balla Gaye 2 à Bombardier ce dimanche 8 juin au stade Demba Diop, le coaching aura une place déterminante. C’est l’avis d’Ambroise Sarr entraineur nationale de lutte traditionnelle. «Nous avons entendu le discours et suivi la trajectoire des deux lutteurs. Ce que l’on peut dire est que c’est l’expérience incarnée par Bombardier qui ira à l’assaut de la jeunesse de Balla Gaye 2. Il s’agira donc de savoir si l’expérience, qui fait souvent appel à une stratégie bien pensée, aura raison de la fougue et de la jeunesse. C’est toute la question. Ce qui est sûr est que le dernier mot sera entre les mains des coachs. Le coaching sera déterminant dans cette confrontation au vu du style des deux lutteurs. Chacun a un avantage qu’il peut exploiter», souligne-t-il.
Le technicien refuse de tailler le costume de favori à l’un des deux lutteurs sur la base de son parcours et estime que la réalité d’un combat peut toujours différer d’un autre.
Selon lui, tous les lutteurs qui ont été donnés favoris au cours de cette présente saison ont souvent été terrassés. «Je ne crois pas aux favoris. Cette saison, Eumeu Sène (contre Modou Lô, Ndlr) ou encore Malick Niang (face à Ama Baldé, Ndlr) que l’on avait considéré comme des favoris ont tous perdu leur combat. Un lutteur peut sembler être fort mais, il y a souvent un part d’inconnu qu’il faut intégrer dans un combat de lutte.Tout peut arriver et le moindre faux pas est souvent fatal», reléve t-il.
Poursuivant son analyse, Ambroise Sarr pense qu’en valeur intrinséque, Balla Gaye 2 comme son adversaire dispose d’intéressants atouts qui peuvent leur valoir des succés.
Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, qu’il serait hasardeux de juger un lutteur uniquement sur ses derniéres prestations. Car, la forme du lutteur est fluctuante. «Si on prend Balla Gaye 2, il ne montre plus cette rapidité qu’on remarquait à ses débuts ? On peut citer son combat contre Modou Lô où il a fait preuve d’explosivité technique. Son poids a évolué et on a vu qu’il a été moins rapide face à Tapha Tine ou même face à Yékini », fait remarquer Ambroise Sarr.