La Direction du suivi de l'exécution des marchés publics a recensé 4 002 marchés publics passés par les différents ministères de l'État. C'est ce qui ressort du rapport de suivi de l'exécution des marchés publics.
Le ministère du Plan a livré son rapport trimestriel de suivi de l'exécution des marchés publics. Et au cours de l'année 2014, la Direction du suivi de l'exécution des marchés publics a recensé 4 002 marchés publics passés par les différents ministères. Pour le 1er trimestre, le nombre de marchés répertoriés s’élève à 3 408, soit 85,2% du total de l’année 2014.
Et pour ce trimestre, renseigne le rapport, ''85,2% des marchés sont prévus pour lancement''. Ces marchés concernent principalement les fournitures et les services courants qui représentent 80,9%. Parmi tous les ministères, détaille le rapport, ceux de l'Enseignement supérieur, de l’Éducation nationale, de la Santé et de l'Action sociale, des Infrastructures et des Transports, de l’Économie et des Finances, des Forces Armées, de l'Agriculture et l’Équipement rural ont passé le plus grand nombre de marchés.
Ces sept départements ministériels en termes d’autorisation de dépenses (montant des autorisations supérieur ou égal à 50 milliards de F CFA) ''rassemblent plus du tiers (34,1%) des marchés prévus dans les plans initiaux de l’année 2014''. Sur les 1 248 marchés prévus par ces sept grands ministères les plus importants en termes de dotation budgétaire, les ministères en charge de l’Enseignement supérieur (5,7%), de l’Éducation nationale (7,1%), des Forces Armées (6,5%), des Infrastructures et des transports (4,4%) représentent moins du quart (23,7%), explique le rapport de suivi de l'exécution des marchés publics. Et ''2/3 sont concentrés au niveau des ministères en charge de l’Économie et des Finances (38,5%) et de la Santé et l’action sociale (26,9%)'', poursuit le document.
Infrastructures, Transports, Agriculture et Énergie vont porter le PSE
Dans son rapport, le Ministère du Plan a fait un diagnostic de l'exécution budgétaire des ministères tels que les Infrastructures et les Transports, l'Agriculture et l’Énergie. Ces ministères, soutient le rapport, vont porter le Plan Sénégal Émergent (PSE) très cher aux nouvelles autorités.
Et parmi les taux d'exécution budgétaire, le Ministère des Infrastructures enregistre le taux d’engagement le plus bas (5,6%) tandis que le Ministère de l’Agriculture est à 18,6% et l’Énergie est déjà à 26,0% de taux d'exécution. En outre, le rapport indique que le ''niveau global des engagements budgétaires de la Présidence, de la Primature et des ministères s’élève à 212,5 milliards de F CFA, soit près de 17% des autorisations annuelles de dépenses évaluées à 1247 milliards de F CFA''.
Toutefois, la Direction du suivi de l'exécution des marchés publics recommande ''une étroite collaboration entre les structures en charge du suivi des marchés publics et de l’exécution budgétaire''. Cela va aboutir à ''une analyse corrélative entre le niveau d’absorption des crédits alloués aux différentes structures et le montant global de l’ensemble des marchés lancés durant la période sous-revue''.