Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) et les autres acteurs du monde éducatif invitent les autorités au respect des accords et échéances de payement de salaires, bourses et autres rémunérations pour améliorer le fonctionnement de l’Enseignement supérieur. Les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, Secrétaire général du Saes, et les participants l’ont fait savoir dans un communiqué rendu public hier, mercredi 4 juin 2014. Tout en demandant le maintien des forces de l’ordre en dehors des campus, ils soulignent l’urgence « d’accélérer la mise en place de la police universitaire ou administrative ».
C’est toute la crème de la communauté de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui s’était donné rendez-vous hier à l’Ucad pour esquisser quelques pistes de solutions aux problèmes de la violence universitaire et des grèves répétitives. A l’initiative du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes), les participants de cette rencontre ont invité les autorités au respect strict des accords et échéances de payement de salaires, bourses et autres rémunérations. Ce qui, selon les acteurs, jaugera les difficultés auxquelles font face les universités publiques sénégalaises. Ils l’ont fait savoir dans un communiqué rendu public hier, mercredi 4 juin 2014, qui renseigne sur la position de l’ensemble de ces acteurs.
C’est au terme d’une journée de réflexion consacrée sur les voies et moyens pour sauver l’Université publique sénégalaise qui s’est tenue samedi dernier à la salle de l’Ucad 2. Pour arriver à sauver l’Enseignement supérieur et la Recherche, le Saes reste convaincu que « les étapes d’information claire et transparente, de communication et de sensibilisation des principaux destinataires que sont les étudiants sont indispensables pour anticiper sur les crises ».
Prônant la concertation pour tout changement relatif aux avantages acquis des étudiants, le Saes et les acteurs ont demandé « le maintien des forces de l’ordre en dehors des campus et la mise en place de la police universitaire ou administrative, tout en invitant les étudiants à éviter le recours à la violence comme stratégie de revendication ». Le Saes estime qu’il y a « urgence de passer à la mise en place des structures de représentation d‘étudiants » à l’aune du retoilettage des textes régissant les amicales, un cadre pour la défense de leurs intérêts communs. Avant de poursuivre sur le besoin de renforcer la capacité d’encadrement des universités pour mieux répondre à la demande d’accès au master et d’améliorer la communication relative à la réforme LMD ».
Pour rappel, le Saes a décidé de mettre sur pied un cadre de concertation et d’échange permanent pour le suivi des directives présidentielles sur l’Enseignement supérieur qui est une des recommandations essentielles, validée par un Conseil présidentiel avec ses onze directives. Pour Seydi Ababacar Ndiaye et Cie, « une telle plateforme s’avère indispensable pour concilier les positions et réconcilier les cœurs meurtris ». C’est ainsi qu’ils ont invité les acteurs de la société à venir y adhérer pour améliorer le fonctionnement de l’Enseignement supérieur, maillon essentiel de notre système productif ».