Juan Branco, avocat du leader du Pastef les patriotes, a partagé son point de vue sur la situation actuelle au Gabon, qui suscite l’attention dans le contexte politique, et a vivement critiqué la réaction de la France face à cette situation. Branco, s’exprimant à travers ses réflexions, publiées sur Twitter ce mercredi, a sévèrement critiqué la France, accusant le pays de préférer condamner les actes politiques ailleurs tout en ignorant la situation actuelle de son client, l’opposant Ousmane Sonko.
Ce dernier est en détention depuis le mois dernier et subit également les effets délétères d’une grève de la faim, qui a des conséquences sur sa santé physique.
La France n’a toujours pas dit pas un mot au sujet de la situation. Comment espère-t-elle se faire entendre lorsqu’elle dénonce les coups d’Etat du Niger ou du Gabon ?", se pose t-il?
"Dans leur ferveur, les bonnes âmes aux blanches lèvres condamnent les coups d’Etat.
Elles disent: organisez des manifestations, présentez-vous à des élections.
Lorsqu’on les interdit, lorsque l’on radie, lorsque l’on arrête, tire, tue
Les lèvres redeviennent cousues." peut-on lire sur son compte Twitter.
"Au Sénégal, plus de 1000 opposants politiques sont détenus, et des milliers ont été blessés, arrêtés et torturés. A six mois des élections le principal opposant a été arrêté, radié et est désormais hospitalisé. Au Sénégal, pour l’Occident, la mort et les prisons politiques sont démocratiques, comme l’était au Gabon la corruption." a-t-il poursuivi.
Pour rappel, Juan Branco a été expulsé du Sénégal le lundi 07 août et poursuit en France son combat contre le régime actuel du Sénégal pour la libération et l’éligibilité de son client Ousmane Sonko à la prochaine élection prévue en février 2024.