Alors que la diplomatie s’active et que les voix contraires à toute intervention militaire de la Cédéao au Niger se sont fait entendre après la réunion des chefs d’état-major, l’organisation ouest-africaine n’a pas du tout abandonné l’option de la force pour rétablir la démocratie et le président Mohammed Bazoum dans ses fonctions. Selon des sources proches, le processus se poursuit. Le planning, qui a été validé à Accra et prévoit en ce moment la mise en place des troupes, est en cours.
Les responsables militaires de la force d’attente sont formels, ils n’ont « pas reçu de contre-ordre » pour l’intervention militaire à Niamey, selon un officier supérieur. En clair, l’option de la force pour rétablir l’ordre constitutionnel est toujours d’actualité, maintenue et programmée, rapporte notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan.
Selon plusieurs confidences, les chefs des armées gèrent en ce moment la mise en place des troupes. Dans cette phase de mise en place, les pays éloignés du Niger se sont accordés pour acheminer leurs contingents vers les pays frontaliers du Niger, retenus comme base. Cette étape serait imminente, selon une source bien informée : hommes et logistique pourraient être transportés par air ou par mer.... suite de l'article sur RFI