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UGB : un mouvement veut le retrait du décret conférant le droit d’orientation à la tutelle
Publié le jeudi 5 juin 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


L’Université
© Autre presse par DR
L’Université Gaston Berger (UGB) du Sénégal


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Le secrétaire général de la section UGB (Université Gaston Berger) du Syndicat autonome de l’enseignement du supérieur (SAES), Abdoul Aziz Ndiaye, a demandé mercredi le retrait du décret conférant les prérogatives d’orientation au ministre de l’Enseignement supérieur au détriment de l’assemblée des universités.

‘’Ce décret doit être simplement retiré du système, pour redonner aux universités leur autonomie, seule condition de leurs performances’’, a-t-il dit au cours d'une conférence de presse organisée par le Collectif des acteurs pour le sauvetage de l’UGB (CAS-UGB), instance qui regroupe toutes les composantes de l’université : enseignants, personnel technique et étudiants.

Le CAS-UGB entend mener la bataille à l’échelle nationale, en impliquant les acteurs des autres universités qui ont été déjà contactés et sensibilisés sur la nécessité d’œuvrer pour un espace universitaire libre.

Le syndicaliste affirme que ce décret s’est traduit par l’orientation de 3000 bacheliers à l’UGB, faisant état d'incohérences multiples dans l’orientation des étudiants.

‘’Nous sommes des responsables, et le contrat de performance de l’UGB assignant une montée en puissance pouvait être appliqué sans que tous ces problèmes n’aient été notés’’, a dit le secrétaire général du SAES selon qui ‘’des étudiants âgés ont été orientés ainsi que l'ont été certains ayant des notes faibles en mathématiques dans des filières scientifiques’’.

Le directeur de la Bibliothèque universitaire de l'UGB, Malamine Diouf, a fustigé la négation des franchises universitaires par les autorités ministérielles, à l'endroit desquelles il a rappelé qu’’’on ne peut gouverner le savoir au forceps’’.

Estimant que la tutelle n’avait pas besoin de se réfugier derrière un arsenal juridique qui ne se justifiait pas, il a estimé que ‘’la République du savoir a besoin de liberté pour exercer toutes ses prérogatives’’.

Céléstin Faye, un membre du SAES, s’est lui interrogé sur l’attitude du ministre par rapport "au master pour tous" réclamé par les étudiants de Dakar. ''Pour ce point, il répond que la prérogative revient aux universitaires, mais pour le baccalauréat il est le seul à prendre des décisions d’orientation’’, s'est-il étonné, notant que ces deux affaires devaient connaître un même traitement pour plus de cohérence.

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