Les avocats de Ousmane Sonko ont déposé un dossier de plus de 300 pages au Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Ils ont alerté sur les conditions de détention arbitraires du leader du Pastef, parti politique récemment dissous, et sur la grève de la faim qu’il a entamée depuis son placement sous mandat de dépôt.
« Rien ne sera impuni. En qualité d’avocats, nous ferons tout ce qu’il faut, nous utiliserons tous les instruments juridiques et diplomatiques qui sont à notre disposition pour mettre fin à ces pratiques dignes d’une république bananière » a indiqué Me Said Larifou.
Selon lui, l’internationalisation du dossier au Haut commissariat des Nations Unies n’est qu’un début. Me Said Larifou et son confrère, Me Juan Branco, promettent de se rendre prochainement dans d’autres juridictions internationales.
« Les instruments existent. C’est pour cela que le travail au niveau international doit être très intense » a annoncé Me Larifou.