C’est en 1957 que naquit la Confédération africaine du Football (CAF). Depuis lors, la discipline ne cesse d’évoluer et de marquer de sérieux bons en avant.
Le football pratiqué en Afrique était sans égard. Les moyens étant limités, il n’était pas possible de s’imposer dans le concert des nations de football. C’est ainsi que deux places seulement étaient réservées à ce continent pour participer à la phase finale.
Mais à l’avènement du Président Issa Hayatou à la tête de la CAF en 1988, les données ont changé, considérablement. Beaucoup d’innovations sont apportées au jeu pour davantage intéresser les Africains pour qui « le football est l’affaire des Blancs ».
Ainsi, le diagnostic fait montrait beaucoup de faiblesses liées à la fois à l’absence de ressources suffisantes pour véritablement mettre les athlètes noirs en compétition, le manque de respect pour le jeu africain qui était improductif, etc.
Beaucoup de défis se dressaient sur le chemin. Ce chemin jonché d’épines. Pour ce faire, il fallait s’armer de courage et d’entrain, mais aussi être volontaire et engagé. Il fallut travailler à avoir des atouts pour rendre plus compétitif et performent le jeu pratiqué par ceux-là qui sont considérés à tort, comme des habitants de seconde zone.
Le Président de la CAF, Issa Hayatou, s’est résolument engagé à relever nombre de défis, dont essentiellement celui du nerf de la guerre. D’importants moyens financiers ont été mobilisés pour faire face à certaines réformes d’ordre organisationnel et institutionnel.
Les atouts les plus cités à l’actif du prince camerounais Issa Hayatou sont entre autres : l’instauration du respect pour le foot africain ; la multiplication des compétitions ; la CAN qui se jouait à 8 est passée à 16 équipes ; la création du CHAN ; le développement des compétitions de jeunes ; la création de la formule Ligue des champions…
A cela il faut ajouter l’augmentation du nombre d’équipes participantes à la phase finale de la Coupe du monde. Une nouvelle dynamique fut ainsi insufflée à la pratique du football en Afrique.
Le Prince camerounais ne tarit pas d’idées pour renforcer l’honorabilité du continent. Il suscite plus d’engouement et d’intérêt à la chose footballistique. Les règlements et statuts ont été régulièrement adaptés aux réalités évolutives.
Avec Issa Hayatou, le football africain se développe considérablement et a un nouveau visage qui attire irrésistiblement. Sa reconduction à la tête de l’instance est le témoignage de la richesse des apports importants introduits dans le circuit qui promeuvent la pratique du football.