Pour promouvoir la recherche au service du développement en renforçant les universités et le secteur industriel, l’Ucad et Airbus ont signé un accord de partenariat.
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et la société Airbus Defence and Space ont procédé, hier, à la signature d’une convention qui vise à apporter des solutions aux secteurs de la santé, de la recherche et de l’industrie. Cet accord a été scellé lors du lancement du premier séminaire sur les technologies de fabrication par impression 3D du département de génie mécanique de l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar (Esp). Il s’inscrit dans le champ de la promotion des sciences, des technologies, de l’ingénierie mais aussi des mathématiques.
«Le but de cet accord est d’instaurer et de sceller un partenariat durable pour une coopération réciproque dans les domaines techniques de fabrication mécanique additive et la télémédecine. Notre volonté est de promouvoir la recherche au service du développement en renforçant les universités et le secteur industriel», a soutenu le Pr Saliou Ndiaye, recteur de l’Ucad.
Cette collaboration peut participer, selon lui, au renforcement des capacités techniques et managériales des étudiants issus des écoles de formation de l’Université. «Nous devons privilégier l’innovation, car nous avons de nombreux défis à relever, tels que la création de filières porteuses d’emploi, l’élévation du niveau de la formation, l’élargissement effectif de la carte universitaire, l’amélioration de la qualité et l’optimisation de notre enseignement», a encore plaidé M. Ndiaye.
Le représentant d’Airbus, Ghislain de la Sayette, a indiqué que cet accord signé marque le début d’une véritable coopération. Il a déclaré que la compagnie est prête à accompagner l’enseignement technique dans les universités et les écoles de formation du pays. «Airbus a déjà mené ce type de collaboration au Bénin. Mais nous sommes convaincus que nous trouverons au Sénégal toutes les compétences requises qui nous permettront d’atteindre les objectifs qui nous sont assignés. L’espace peut contribuer au développement d’un pays et concourir tout de même au bien-être de ses populations», a assuré M. De la Sayette.
Le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, Olivier Sagna, a souligné qu’un tel partenariat peut apporter des solutions aux problèmes «d’adéquation formation-emploi et à la problématique de l’employabilité des diplômés». Il a aussi invité toute la communauté universitaire à œuvrer pour promouvoir une recherche de qualité et la mettre au service du développement.