Dakar abrite depuis hier, mercredi 4 décembre, un atelier régional de formation sur «le Réseau d'échange et information sur la plateforme des produits chimiques». Organisée par le Centre régional des conventions de Bâle et de Stockholm pour l'Afrique francophone (Crcbs-Af), cette rencontre entre dans le cadre de la mise en œuvre des conventions de Bâle et de Stockholm. Ouverte hier, mercredi 4 décembre, la rencontre réunissant près d’une trentaine de participants autour du thème : «Réseau d’échanges et information sur la plateforme des produits chimiques», et qui se termine aujourd'hui jeudi, entre dans le cadre de la mise en application des conventions de Bâle et de Stockholm au sein des pays d’Afrique francophones. Il s’agit de la deuxième du genre organisée à Dakar, en moins de deux semaines, par le Centre régional des Conventions de Bâle et de Stockholm pour l’Afrique francophone (Crcbs-Af). Elle vise la mise en place d’un outil d’échange d’informations sur les produits chimiques entre les Etats africains d’expression française, selon Michel Seck, directeur du Centre régional des conventions de Bâle et de Stockholm pour l’Afrique francophone. Il s’agit d’une réflexion sur le cycle de vie des produits chimiques qui va de la production à la fin de vie du produit en passant par le stockage et l’utilisation, pour éviter les impacts qui peuvent se poser sur l’environnement et la santé de l’homme, a -t-il indiqué. Autrement dit, à travers cette rencontre, ces pays africains cherchent à mettre en place un outil pouvant leur permettre de disséminer de manière plus efficiente les informations relatives aux produits chimiques et particulièrement à mettre en œuvre la convention de Stockholm au niveau local, national et régional.
Durant ces deux jours, il sera notamment question pour les participants d’échanger sur ce réseau d’informations sur les produits chimiques, qui rappelle-t-on est déjà présent dans une cinquantaine de pays à travers le monde. Mais aussi de la mise en œuvre des plans nationaux des conventions de Stockholm et de Bâle.
L’adoption des plans nationaux permettra aux pays africains de disposer d'une plateforme à partir de laquelle les informations générées dans n’importe quel pays pourront être accessibles aux autres Etats, souligne pour sa part, Cyrille Siewe, responsable de la section chimique au programme des Nations unies pour l’environnement et animateur de ce séminaire.