En marge d’un exercice de simulation sur la grippe organisée hier lundi, le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, a indiqué la mise en œuvre d’un plan national stratégique pour parer à toute éventuelle menace épidémiologique.
Le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, qui présidait hier lundi, l’ouverture d’un exercice de simulation sur la grippe, a indiqué qu’il s’agissait par ce biais, « d’élaborer un Plan national stratégique dans la gestion de catastrophes pour renforcer les capacités de réponses futures ». La nécessité d’élaborer un tel plan a-t-il souligné, résiderait dans le fait que « nos pays ne sont pas suffisamment outillés pour faire face à ces risques de catastrophe ».
Revenant sur l’importance du plan, le ministre de l’intérieur a affirmé qu’il « nous aidera à renforcer les moyens dont nous disposons, mais surtout à renforcer nos capacités de résilience pour faire face à ces catastrophes ». L’adjudant général adjoint, Michael Heston, de la Garde nationale de l’armée du Vermont, a trouvé qu’il s’agissait « d’augmenter les activités de planification de façon plus articulée pour aider les unités médicales à réagir en premier lieu ».
Pour Michael Heston, « les pandémies et les catastrophes sont des fléaux majeurs et il n’est pas toujours aisé de pouvoir leur faire face à temps”. Car trouve t-il, “Les risques de catastrophes auxquels font face les populations maintiennent les groupes les plus vulnérables dans la précarité et font basculer d’autres dans la pauvreté ».
L’exercice de simulation sur la grippe a été organisé par les ministères de l’Intérieur et de la Santé et de l’Action Sociale, en rapport avec le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Usafricom).
