Sacré champion d’Afrique avec le Sénégal en 2022, Saliou Ciss est sans club depuis son départ de l’AS Nancy-Lorraine l’été dernier. À 33 ans, le défenseur n’a pas perdu espoir de renouer avec le haut niveau. RFI l’a rencontré au stage annuel à destination des joueurs sans contrat de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP).
RFI: Saliou Ciss, comment allez-vous ? Comment garder le moral et la forme quand on est seul ?
Saliou Ciss: Ça va super bien, merci ! Aussi bien physiquement que mentalement. J’ai repris comme si j’étais en club, donc c’est top. Pour le moral, c’est une question de mental. Il faut rester fort dans la tête. J’ai des ambitions et je veux les accomplir. C’est ce qui me fait avancer. C’est dur de vivre ces situations, mais en étant entouré, on s’en sort. Il faut travailler dans l’ombre. Merci à l’UNFP également.
Ce stage est une bouffée d’air frais pour les joueurs libres comme vous…
Oui ! C’est un immense plaisir pour moi de faire partie de ce groupe. L’UNFP nous offre des conditions de travail exceptionnelles. On a tout ce qu’un joueur en club peut exiger.
Avez-vous des contacts avec des clubs prêts à vous engager ?
Effectivement, mon entourage a eu quelques contacts avec des clubs potentiellement intéressés. Ça commence à bouger petit à petit, mais j’espère que ça va s’accélérer.
L’idée de prendre votre retraite a-t-elle traversé votre esprit ?
Oui, j’y ai pensé au moment où j’ai raté la Coupe du monde. Je pense que ce n’est pas encore le moment. Mon corps réclame toujours le football (sourire). Depuis, je me réfugie dans le travail et j’espère pouvoir prouver que j’ai encore de belles choses à faire sur un terrain.... suite de l'article sur RFI