Si le calme est revenu sur le Sénégal, le niveau de tension entre les forces de sécurité et la population reste extrêmement élevé. Souvent considéré comme une exception démocratique de sa sous-région, le pays pourrait s’enflammer de nouveau, à tout moment.
Après trois jours d’une violence sans équivalent depuis 1988, du 1er au 3 juin 2023, les armes se sont finalement tues dans les grandes villes du Sénégal. Réprimées dans le sang par les forces de sécurité nationale, les grandes manifestations de soutien à Ousmane Sonko ont pris fin comme elles avaient commencées. Dans la colère d’une population qui ne supporte plus les dérives autoritaires des différents appareils d’Etat. Les supporteurs du président du parti des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), condamné à 2 ans de prison pour “corruption de la jeunesse” à l’encontre d’une jeune masseuse de 21 ans, n’ont pas obtenu gain de cause.... suite de l'article sur Autre presse